Les inégalités entre les hommes et les femmes se réduisent énormément depuis le siècle dernier mais pour autant, l’égalité, même approximative, est bien loin d’être atteinte. En France, 12% des femmes déclarent avoir été harcelées sexuellement au travail, contre 2% pour les hommes1.
Nous allons parler ici des inégalités de droit, tout ce qui touche l’Homme civilisé, nous ne nous intéressons aux inégalités biologiques que pour leur effet sur la société. Une inégalité est une discrimination qui implique un traitement différencié basé sur un critère de jugement non factuel ou bienveillant, mais établi sur un ressenti ou une prédétermination culturelle.
Or ces inégalités imprègnent notre société, notre économie et notre culture sans même que nous ne le remarquions, c’est pourquoi nous allons voir ensemble comment les déceler et les remettre en question. Pour cela, il est crucial de comprendre les structures socio-économiques et culturelles qui les maintiennent. Par exemple, les écarts salariaux, les stéréotypes de genre dans l’éducation, et les représentations médiatiques jouent un rôle significatif.
On nous apprend, de manière innée ou culturelle que les hommes sont généralement plus généralement dans l’action et dans le risque, il faut subvenir aux besoins de sa famille et la protéger; les femmes sont plus dans la sécurité, dans la sédentarité, il faut maintenir un environnement. Il s’agit de comportements communs au sein de notre société, implicites et pourtant évident pour nombre d’entre nous, cela ne nous affecte pas tous de la même manière.
Pour résoudre un tel problème et intervenir à un niveau individuel, Il est important de se connaître soi-même et de comprendre que ces inégalités se manifestent différemment selon les contextes culturels, les inégalités n’interviennent pas de la même manière en France ou au Japon.
Pour comprendre le sujet, je vous conseille de discuter avec des personnes de l’autre sexe, de leur demander explicitement leur avis sur le sujet et de considérer leurs impressions comme de leur propre perspective, avec leur propre expérience.
Il est naturel qu’une personne ayant été rejetée ou maltraitée par l’autre sexe ait des aprioris. C’est son expérience personnelle, et bien que nous puissions l’aider à voir les choses différemment, nous ne pouvons pas effacer son passé.
Lorsque vous créez une relation amicale ou intime avec une autre personne, vous signez une sorte de contrat implicite pour ne pas lui nuire, voire l’aider à devenir ou rester heureuse.
Or le but ultime de chaque être humain est de parvenir au bonheur et de rester heureux autant qu’il pourra.
En s’influençant mutuellement, on participe au bonheur des autres et dans un juste retour des choses, une personne qu’on rend heureux nous rendra naturellement ce bonheur. En se considérant chacun comme égaux, nous aurons alors un rapport optimum de bonheur mutuel, les inégalités nuisent au bonheur d’autrui et donc, indirectement, à notre propre bonheur.
De plus, la vision individuelle qu’on se fait de notre place dans la société est un sujet très peu traité en lien avec les inégalités alors qu’il a surement un énorme impact sur l’ensemble de notre société. Pourquoi il y a-t-il énormément de femmes secrétaires mais très peu de mécaniciennes (en proportion) ?
Cantonner les hommes et les femmes dans des milieux différents nuit à la mixité et conduit à des inégalités.
Redéfinir les rôles traditionnels des genres dans la société est essentiel pour construire une communauté plus équitable et inclusive. Cela nécessite des efforts coordonnés dans l’éducation, le milieu professionnel, les médias, et à travers des politiques publiques solides. En éduquant les jeunes sur les questions de genre, en adoptant des politiques de travail flexibles, en représentant équitablement les genres dans les médias, et en renforçant les lois anti-discrimination, nous pouvons progresser vers une véritable égalité.
Les changements culturels sont souvent lents et rencontrent des résistances, mais en encourageant le dialogue ouvert, en déconstruction des normes de genre rigides, et en soutenant les initiatives communautaires, nous créons un environnement où chacun peut s’épanouir pleinement, indépendamment de son genre. La quête de l’égalité de genre ne profite pas seulement aux femmes et aux minorités de genre, mais enrichit l’ensemble de la société en permettant à chacun de contribuer à son plein potentiel. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où le respect, l’égalité et la bienveillance sont les pierres angulaires de nos interactions sociales et professionnelles.
Cet article peut être amélioré avec votre participation, n’hésitez pas à nous partager votre avis, dans le respect et la bienveillance.
Sources:
- Sur une période d’un an, selon DARES en 2019.
- La mixité des métiers progresse, mais bien lentement; Observatoire des inégalités.
- Statut, catégorie socioprofessionnelle et secteur d’activité en 2020; Insee.